Bon on se détend les gens. ça raconte pas mal de bêtises ici alors je vais clarifier les choses.
Zesword et Azahir vous avez tout les deux dit des choses justes et des choses fausses.
1) Les méridiens sont parallèles ?
Si on regarde le problème d'un point de vu euclidien :
- L'ensemble des méridiens est une famille de
cercles de même rayon passant par deux points pré-définies (les pôles)
- Evidemment avec cette géométrie, les cercles ne sont pas des droites.
- Parler de cercle parallèle à un sens en géométrie euclidienne, cela signifie que les plans déterminé par ces cercles sont parallèles. Ici donc les méridiens ne sont pas parallèles.
Si on regarde le problème du point de vue de la géométrie sphérique :
- L'ensemble des méridiens est une famille de
droites passant par deux points pré-définies (les pôles)
- En géométrie sphérique il n'existe pas de droites parallèles. Donc les méridiens ne sont pas parallèles.
Ainsi quelque soit le point de vu adopté, il est faux de dire que les méridiens sont parallèles.
Mais je précise que l'explication donné par Azahir à ce sujet est néanmoins erroné :
Citation :
Désolé mais parallèle signifie bien 'qui ne se croise jamais'.
Ceci est faux en géométrie euclidienne à partir de la troisième dimension qui est justement celel qui nous intéresse.
Le seul cas de figure où les méridiens se retrouvent parallèles c'est lorsqu'on ignore les deux poles et que l'on fait une projection cylindrique du globe (une carte quoi). Mais c'est plus trompeur qu'autre chose.
2) La notion de dimension
Une droite et un cercle ont pour dimension 1. La notion de dimension peut avoir des définitions variées pour s'adapter à plusieurs cnotextes, toutefois quelque soit la définition choisie, si la dimension d'une droite ou d'un cercle a un sens alors cette dimension vaut 1.
Citation :
une surface c'est une dimension 2
si tu frappe assez fort dedans tu peut lui donner une 3eme dimension...
Même si la notion de "frapper" n'est pas très bien défini, ceci est faux. Les seuls phénomènes qui puissent transformer des objets ayant une certaine dimension en une autre à part des phénomènes fractales sont des bizarreries topologiques qui n'ont pas de réelles signification pour le monde géométrique qui nous entoure.
3) Angles en géométrie sphérique
Citation :
Par contre, la geometrie spherique est censée etre auto-suffisante et ne pas avoir besoin de s'appuyer sur une dimension supplémentaire pour se definir, or la, pour definir l'angle dans mon plan bombé, j'ai quand meme furieusement l'impression que j'ai besoin d'une troisième dimension (contrairement au plan non bombé).
Merci de ne pas dire aux mathématiques ce qu'ils sont censés être.
Il se trouve en effet que la notion d'angle en géométrie sphérique ne nécessite pas l'introduction de dimension supplémentaire pour être définie. C'est très calculatoire et pour notre compréhension cela n'apporte pas grand chose au final. C'est simplement plus intuitif et plus parlant visuellement pour nous humain de la définir à partir de la géométrie en 3 dimension euclidienne. Et si on peut faire simple on aurait tord de s'en privé.
4) Point à l'infini
Citation :
Je te fairais remarquer que j'ai parler de point de fuite, point à l'infini, le terme heurte un peu trop la manière dont sont rangées mes connaissances. Pour moi c'est un peu un oxymore.
Un point de fuite n'a pas de sens mathématique c'est un jargon artistique que l'on peut toutefois assimiler de manière assez simple à la notion de point à l'infini que je vais expliquer ci-après.
Un point à l'infini a un sens mathématique très précis. Désolé que le vocabulaire ne te plaise pas. Un espace projectif de dimension n se construit comme l'union de deux espaces affine de dimension n et n-1. Les points de l'espace de dimension n-1 sont appelés points à l'infini.
Donc la sphère l'objet qui nous intéresse est une droite projective complexe et donc a un point qui se situe à l'infini. Le choix de ce point étant arbitraire, certains problèmes nous amène à changer de systèmes de coordonnées en déplaçant ce point sur la figure pour simplifier le problème mais ceci est une autre histoire.